La fille et son anxiété
  • Accueil
  • Qui suis-je ?
  • Blogue
  • Services
  • Contact

Lorsque l’échec n’est pas une option

7/14/2025

0 Commentaires

 
Image
C’est le début de l’été, les examens sont enfin terminés. Mais retournons dans cette période pour le bien de l’exercice.
Imagine-toi être dans la peau d’un élève (on va l’appeler Christophe). L’élève voit ses prochains jours comme une montagne à escalader. Christophe veut réussir. Il n’a pas d’autre choix. Ses parents sont tellement fiers de ses résultats scolaires ! Ils en parlent à tout le monde.
- «Christophe, c’est le meilleur de sa classe!»
- «Notre fils est si intelligent qu’il pourra aller dans toutes les plus grandes universités du monde!»
- «Christophe a TOUJOURS 100 %, c’est un génie.»
Christophe est aussi le modèle de ses petits frères. Il ne peut juste pas décevoir sa famille. La semaine avant ses évaluations, il commence à avoir des maux de ventre, des maux de tête et des tensions musculaires inexplicables. Pourtant, il n’est jamais malade ! Ça ne peut pas être ça ! Un matin, Christophe se lève, épuisé. Il a fait des cauchemars toute la nuit. Dans un de ses rêves, il reçoit sa note de mathématiques et il a zéro. Il se réveille en hurlant ! Est-ce vraiment arrivé ? A-t-il vraiment eu zéro ? Le cœur de Christophe bat à la chamaille. Il regarde l’heure. Il doit s’habiller sinon il sera en retard pour son test. Pis là, il aura zéro pour vrai. Tout le long de la route en bus, il révise. Il ne se souvient de rien ! Les larmes lui montent aux yeux. Sa vie est finie, il va pocher.
 
La réalité, c’est que Christophe a peur. Il ne se contrôle plus. Son cerveau est en mode survie, ce qui lui donne l’impression de ne plus rien comprendre. Il étudie depuis des semaines.
Christophe vit avec de l’anxiété de performance.
 
Imagine cette fois, Sara. Une jeune trentenaire qui a enfin trouvé l’emploi de ses rêves. Celui qui la fait sentir compétente, celui qui la remplit. Après les 3 mois de probation, Sara commence à avoir les blues du dimanche. Ceux qui lui font anticiper les lundis matin.
- "Mais voyons! Pourquoi j’ai une boule dans l’estomac à l’idée d’aller travailler demain? Je l’aime ma job!"
 
Sara a de gros défis à son travail. Elle a de lourdes responsabilités. Son patron compte sur elle. Il lui a dit au moins 3 fois cette semaine :
- "Sara, je sais que tu seras en mesure de faire de l’excellent boulot avec ce client!"
- "La compagnie compte sur toi Sara! Tu auras ma reconnaissance éternelle!"
- "Il nous faut ce contrat! Les finances de la compagnie en dépendent."
 
Sans elle, est-ce la fin de l’entreprise ? Elle travaille alors, d’arrache-pied pour être prête pour cette fameuse rencontre. Elle quitte à des heures pas possibles et ne dors même pas 5 heures par nuit.
- «Je dormirai lorsque ce sera dans la poche!»
 
Le jour fatidique arrive. Sara choisit judicieusement ses vêtements et s’assure d’avoir les cheveux et le maquillage impeccables. Sara prend son fer plat et commence à trembler. Elle se dit que le café en est surement la cause ! Mais les troubles intestinaux et la transpiration excessive se mettent de la partie.
- «J’y arriverai jamais! Je me ferai montrer la porte!»
- «Je serai plus capable de me trouver de boulot, je vais être barrée partout!»
- «Le client rira de moi et me trouvera vraiment imbécile.»
 
Sara se rabaisse. Sara a une peur intense d’échouer. Elle sent qu’elle n’a aucun contrôle sur la suite. Et pourtant, elle connait son dossier sous le bout de ses doigts. Sara vit de l’anxiété de performance.
 
Ce phénomène n’est pas seulement relié à la performance scolaire ou professionnelle. Voici un 3e exemple.
 
Julie est une enseignante respectée. Elle adore son travail et chaque jour est un plaisir. Julie est mariée à un gars de la construction qui n’a pas eu beaucoup de contrats cet hiver. Il a eu plusieurs chèques d’assurance-emploi. Le couple à 3 enfants en bas de 15 ans.
 
Grâce à sa profession, Julie est en vacances l’été. Elle garde ses jeunes avec elle.
 
- «Maman! Romain et sa famille s’en vont au Portugal cet été! Ils sont ben chanceux!»
- «Maman! Mon amie Isabelle part tout l’été dans un chalet à Tremblant! Je les envie!»
- «Maman! Ma chum Karine va voir Backstreet Boys à Las Vagas avec sa mère! Pourquoi pas nous?»
 
Julie est bombardée par ses enfants et par les réseaux sociaux. Tout le monde a des vacances si extraordinaires ! Pendant qu’elle, reste à la maison à profiter de sa piscine et de ses livres de lecture. Julie ne sait plus quoi dire à ses enfants. Cette année, les finances sont plus difficiles, c’est vrai, mais aussi, que vont penser les autres ? Qu’elle ne peut se payer ce genre de voyage ? Que sa famille est moins bien ! Comment va-t-elle passer à travers l’été sans se culpabiliser ?
Julie vit l’anxiété de performer son été.
 
Donc, sache que l’anxiété de performance a plusieurs facettes. Elle peut être destructrice pour l’estime de soi et pour le bien-être général. Si tu le vis, sous quelques formes que ce soit, parles-en ! Il y a de bons moyens pour te sortir de ce cercle vicieux.
 
 
Me rejoindre
0 Commentaires

S'aimer assez !

6/6/2025

0 Commentaires

 
Image

L’amour que l’on porte à soi-même est une chose que l’on aspire toute une vie. Pour certains, c’est une évidence et pour d’autre, une vraie quête. Qu’est-ce qui détermine ce degré d’affection envers soi ? Comment peut-on avoir autant d’écart entre nous à ce sujet ?
 
L’humain arrive sur terre et n’est en rien capable de vivre sans son donneur de soins. Il doit avoir quelqu’un pour le nourrir, le changer et l’endormir. Il doit aussi ressentir l’amour pour favoriser son plein potentiel développemental. Chaque petite attention et chaque petite marque d’affection des parents renforcit l’amour de soi. Lorsque le bébé pleure et que l’adulte répond à son besoin, le lien d’attachement sécurisant s’installe. La relation débute donc, sur de bonnes bases. L’image positive de soi est alors en voie de construction.
 
L’enfant grandit. Il commence à expérimenter de plus en plus de choses. Certaines seront hyper positives et d’autres seront des échecs. Ce qui est important pour lui, c’est d’explorer, de vivre des sensations nouvelles, de connaître différents trucs par le jeu idéalement. L’encouragement de la figure sécurisante fera toute la différence. Il se sentira valide, reconnu et entendu. Il est nécessaire de faire vivre des réussites à l’enfant, mais aussi de ne pas pallier ses échecs. Pour renforcir l’estime de soi, l’enfant doit apprendre de ses erreurs et comprendre qu’il ne peut pas tout réussir du premier coup. Il doit croire en son potentiel de réussite et en sa persévérance.
 
L’enfant devient adolescent. Ses pairs deviennent sa référence. L’amour qu’il se porte dépend du regard des autres. Il commence à se comparer, à vouloir être comme tout le monde, se fondre dans cette masse d’individus semblable. Il veut faire partie de la gang ! L’estime est fragile. Un souffle et elle s’effondre. Le parent discrètement rallume cet amour en étant présent pour lui. La figure sécurisante est là, au cas où, toujours. L’ado va prendre des décisions qui ne font pas toujours de sens, mais s’il se sent valide, il aura confiance en lui. Il est dans une phase où il se demande trop souvent « qui suis-je ? » « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? »
 
Aidons-les à réfléchir en leur reflétant leurs compétences acquises. Avancer en ayant pris soi-même des décisions augmente l’amour de soi.
 
Les études sont terminées, la vie d’adulte débute. Travailler dans ce qui lui fait sentir bon, avoir des amis sur qui il peut compter sont des éléments qui intensifient l’amour de soi. Se sentir utile, rendre les autres heureux devient alors un moteur pour s’aimer encore plus. Et à son tour, il deviendra un parent sécurisant.
 
S’aimer assez, c’est une belle façon de briser le cycle des troubles de l’attachement.


​Alexandra Loiselle

Éducatrice spécialisée.

Pour me contacter
0 Commentaires

Je suis officieusement TDA/H

1/4/2024

0 Commentaires

 
Image
Image

Depuis un certain temps, je m’intéresse au TDA/H. Pourquoi me diras-tu ? Parce que je m’y reconnais vraiment beaucoup. J’ai toujours pensé que mon cerveau ne fonctionnait pas comme celui des autres et que certaines de mes difficultés scolaires étaient là parce que j’étais pas si intelligente que ça. Ben, c’est ce que les sœurs du pensionnat que j’ai fréquenté m’ont fait croire. Tsé dans les années 80, il était rare d’entendre parler du déficit d’attention. On disait plutôt que cet enfant est un p’tit tannant ou un kid toujours dans la lune. Du haut de mon collège, avec seulement des filles le fréquentant, je n’avais jamais entendu parler de ce trouble. J’ai vécu mes années d’école enfermée dans mes pensées négatives et dans mes rêves que je gardais pour moi. Les sœurs m’ont appris que les autres sont meilleures que moi et que je me devais d’être à leur hauteur. Je ne l’ai jamais été. Mes premiers échecs ne se sont pas présentés sous la forme d’une mauvaise note dans un examen, mais plutôt sous la forme d’une estime de soi dans les talons. Ce qui m’a plutôt sauvée en fait, c’est que je suis une personne hyper sociable et à tendance clownesse. J’ai continué à me comparer à mes amies, mais extérieurement j’essayais de ne pas le laisser paraitre. J’y arrivais pas tout le temps. Mes émotions étaient souvent si fortes qu’il m’était impossible de les retenir. Ma colère se transformait en pleurs et ma peine aussi. Je me dénigrais avec une telle violence que mes amies ne savaient plus quoi me dire. Mais lorsque ma crise passait, je redevenais la comique que les gens aimaient. Je savais comment me faire des amies, j’aurais donc dû utiliser cette force pour aimer la personne que je suis.
 
Mes résultats scolaires n’étaient pas catastrophiques, mais tu imagines que je n’ai pas essayé de devenir médecin, hein ? (Dommage, car j’aurais rêvé d’être psychiatre ! well) Je suis entrée au collège Lasalle en mode, ensuite au Cégep du vieux en sciences humaines, ensuite à Musitechnique, au Cegep André-Grasset en télévision. Ce monde me passionnait et je sais maintenant pourquoi : LA DOPAMINE. J’ai travaillé dans plusieurs endroits. Le tour, je le faisais assez vite, merci ! Les défis, je les aimais grands, tellement que ma peur d’échouer me paralysait. Et mon cerveau repartait sa cassette :

  • Alex ! Lâche tout de suite avant qu’ils se rendent compte que tu es nulle.
  • La job est vraiment stimulante, mais tu es qui pour être qualifiée pour la faire ?
  • Tout le monde va rire de toi !
 
Ce n’est jamais arrivé. Je n’ai jamais laissé ça arriver, car je quittais mes fonctions avant. Je prenais mes jambes à mon cou et je filais pour un autre poste aussi prestigieux. La roue à durée 15 ans.
 
Je suis devenue maman et à l’âge de 7 ans, nous avons rencontré des spécialistes en neurodiversité de Ste-Justine. Le médecin me pose plein de questions sur mon enfance, sur ma vie, mes habitudes, etc., et finit par me dire :
 
Oh ! On ne peut pas dire que la pomme tombe loin de l’arbre.

Ma fille venait de se faire diagnostiquer un TDA/H. c’est héréditaire et j’ai ben compris que l’arbre ben c’était moi.
 
Je ne suis pas encore officiellement diagnostiquée. Les délais sont trop longs et wah ! C’est très cher. Sauf que mon doc de famille n’en doute pas, mon ancien psychiatre non plus et mon gut feeling ben y’é sur ! Je vais bientôt pousser les analyses plus loin certainement.

​
 
Cependant, j’ai découvert un podcast qui m’a jeté par terre tant ce qu’elle dit me représente. Je connaissais déjà la fille, je connaissais la coach, mais ce podcast fut une vraie révélation pour moi. Ambitieusement, TDA/H est disponible sur toutes les plateformes. Ce qu’elle dit m’a fait pleurer, m’a fait rire, m’a fait vraiment réfléchir. Si le sujet t’intéresse ou si tu as envie de te sentir compris, va l’écouter. Sérieusement, tu ne le regretteras pas !

PODCAST AMBITIEUSEMENT TDA/H
SITE WEB


Alexandra Loiselle-Goulet

​Auteure : Ma vie est comme une chanson des années 80

0 Commentaires

Je suis en thérapie... scolaire !

6/8/2023

1 Commentaire

 
Image
Je suis en thérapie... scolaire !
 
Comme tu le sais peut-être, j’étudie en éducation spécialisée. J’en suis déjà à ma deuxième année ! C’est fou comme ça passe vite. Plus mon parcours avance, plus je me sens solide, droite et à ma place. Ce processus d’apprentissage me remplit de connaissances, évidemment, mais aussi de gratitude. Je suis sur mon chemin de guérison. Étrange, tu me diras ? Je t’explique.
 
Le programme pour devenir TES est un chemin de Compostelle. Tous les cours que j’ai et que je suis en ce moment nous réconcilient ou nous fait comprendre notre propre traversée. Des larmes ont souvent coulé sur mes feuilles de notes ou sur mes travaux de session. J’apprends à travers tout ce cheminement que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, que peu importe, ton âge, tu as quelque chose à comprendre de ton vécu et que l’introspection est la meilleure des compétences à acquérir.
 
On va se le dire, se regarder en face, ça fait mal.
 
Avouer nos moins bons coups, revivre des évènements traumatisants, se regarder dans le plus profond du cœur, ça fait mal, très mal. Ce qui est beau dans toute cette douleur, c’est qu’elle refait pousser les fleurs qui ont fané par manque d’eau. Cette douleur te permet de comprendre et de changer ce qui ne coïncide pas avec tes vraies valeurs, avec ton vrai toi. La douleur est un passage obligé qui te mène directement vers la guérison.
 
Pour être une excellente intervenante (ce que je souhaite de tout mon cœur devenir), tu te dois de panser tes blessures pour ne pas les mettre au centre de tes interventions. La perception, les pensées limitantes et les schèmes que l’individu a accumulés au fil du temps se doivent d’être modifiés pour mieux aider l’autre. C’est un peu le principe du psychanalyste qui doit lui-même faire une psychanalyse avant de pouvoir pratiquer son métier.
 
Depuis maintenant un an, je me choisis. J’évolue comme individu, comme mère, comme femme. Je comprends l’anxiété et ses sources. Je travaille à m’améliorer chaque jour de ma vie et sais-tu quoi ? J’en suis passionnée. J’ai trouvé enfin ma voix (et aussi ma voie). Les multiples projets commencent déjà à se dessiner dans ma tête. Je veux œuvrer en santé mentale. Je veux trouver le pourquoi du comment. Je veux aider les gens à s’aimer et à grandir à travers tous ces processus cliniques. Je souhaite rendre la jeune génération sensible à la santé mentale et leur donner les outils qui feront d’eux des adultes solides et fiers. Je veux qu’on parle de santé mentale au primaire, au secondaire, dans les milieux de travail et dans les résidences de personnes âgées. Je veux faire entendre la voix des gens qui ont mal et qui n’en peuvent plus pour que la société bouge et prenne conscience qu’une bonne santé mentale, c’est la vie.
 
À toi qui me lis en ce moment, merci.
 
Alexandra
1 Commentaire

​La fuite te ramène toujours à toi-même

6/4/2023

0 Commentaires

 
Picture
​La fuite te ramène toujours à toi-même
 
La fuite est une éternelle boucle qui ne s’arrête que lorsque tu commences à t’aimer. Carnets de fuite, de l’auteure Éliane Gagnon nous entraine dans un univers de dépendance, d’anxiété et d’amour de soi. L’histoire de sa vie est relatée de manière à ce qu’on se laisse bercer par sa propre douleur. Ses comportements abusifs et destructeurs sont un cri du cœur qu’elle nous partage sans filtre. De la recherche paternelle à la découverte de son amour propre, l’auteur nous livre les rouages de son alcoolisme avec une honnêteté déconcertante. Son ambition d’actrice, sa chasse à l’homme de sa vie et ses nombreux voyages font de ce récit, une histoire autant captivante que déroutante. Le malaise s’installe en nous, car qui n’a pas ou n’a pas déjà eu une certaine dépendance ? Une lecture inspirante et qui amène la douceur à l’homme en contradiction d’aujourd’hui. Un bouquin que j’ai dévoré en 2 jours.
 
Au sujet de l’auteure
 
Éliane Gagnon est avant tout actrice, auteure, scénariste et conférencière. Depuis qu’elle est sobre, elle parcourt le Québec et le web pour faire la promotion de la sobriété. Fondatrice du mouvement et du site web Soberlab, l’actrice s’investit de la mission de faire de la sobriété, un mode de vie. Quoi de mieux qu’elle pour nous convaincre des biens-faits ? Son bonheur contagieux donne le goût de faire partie de cette gang, non ? Pour rejoindre la communauté :
 
Facebook : eliane.gagnon.90
Instagram : _elianegagnon_
Twitter : ellie__winn
Site web : Soberla.ca
 
Que penses-tu de la sobriété ?
 
Bravo, Éliane, pour ton courage
 
Alexandra
0 Commentaires

Vieillir sans en être bouleversée, vraiment ?

6/4/2023

0 Commentaires

 
Picture
Je me pose la question, est-ce superficiel d’être angoissée par le vieillissement ? Est-ce légitime de vivre des bouleversements lorsque nous voyons notre corps prendre de l’âge ?
 
C’est ce que je vis présentement. Je suis incapable d’avoir le même regard qu’avant sur moi. Pas que je ne me trouve pas jolie, mais j’ai, disons-le changer.
 
Je sais que tu me diras que c’est tout à fait normal et que je dois l’accepter...
 
Mais je crois que comme un deuil, je dois passer au travers certaines étapes avant de m’y rendre.
 
Est-ce que vieillir est valorisée ?
 
Que ce soit à la télé, au cinéma ou dans les magazines, les jeunes ont la cote. On nous montre une panoplie de publicité de crème anti-âge, de régime amaigrissant et de solutions miracles pour rester dans la fleur de l’âge.
 
Alors lorsque j’ai constaté, un bon matin que j’avais des rides au visage et moins d’élasticité, j’ai paniqué.
  • Je ne suis plus jolie
  • Mon temps est fini
  • Je ne suis plus désirable
  • Je ne suis plus dans la « jeune “catégorie”
 
Il s’est alors suivi toute une réflexion sur mon corps, ma peur de vieillir, ma vie et tout ce que j’en ai fait.

  • Est-ce que je me suis négligée ?
  • Est-ce l’anxiété que j’ai vécue qui a formé ces marques à mon visage ?
  • Est-ce mon manque d’hydratation ? 

Pas mal toutes ces réponses, je te dirais.
 
Alors, j’ai pris action. C’est pas vrai que j’allais me laisser détériorer sans rien faire, no way !
 
Je me suis procuré des crèmes, des sérums, des toniques hydratants, des huiles de visages, des crèmes contours des yeux ! Je dois “réparer” ça au plus vite !
 
Et j’ai commencé à l’aube de mes 40 ans, à prendre réellement soin de moi. À me regarder dans les yeux et à toucher ce visage qui peu à peu se transforme. À observer chaque trait, chaque pli comme si eux et moi avions à nous apprivoiser. Je ne peux changer ni le passé ni la génétique.
 
J’ai par contre le pouvoir de changer mon discours intérieur.
 
J’ai eu 43 ans. Les hormones et la périménaupose se montre le nez. Il y aura encore d’autres changements. C’est le cycle de la vie.
 
Est-ce facile d’évoluer dans tout ce brouhaha ? NON
 
Alors, qu’est-ce que j’attends pour me sacrer patience un peu ?
 
Je le sais que dans le regard des autres, j’ai vieilli. On ne me regarde plus de la même façon.
 
Mais l’important, c’est quoi au fond ?
 
C’est de le faire le plus sereinement possible et avec de la bienveillance envers soi-même.
0 Commentaires

    Alexandra Loiselle-Goulet

    T.E.S | Auteure | conférencière | Rédactrice

    Flux RSS

    Archives

    Juillet 2025
    Juin 2025
    Janvier 2024
    Juin 2023

Site powered by Weebly. Managed by Web Hosting Canada
​
Fait par Alexandra Loiselle-Goulet
  • Accueil
  • Qui suis-je ?
  • Blogue
  • Services
  • Contact