La fuite te ramène toujours à toi-même
La fuite est une éternelle boucle qui ne s’arrête que lorsque tu commences à t’aimer. Carnets de fuite, de l’auteure Éliane Gagnon nous entraine dans un univers de dépendance, d’anxiété et d’amour de soi. L’histoire de sa vie est relatée de manière à ce qu’on se laisse bercer par sa propre douleur. Ses comportements abusifs et destructeurs sont un cri du cœur qu’elle nous partage sans filtre. De la recherche paternelle à la découverte de son amour propre, l’auteur nous livre les rouages de son alcoolisme avec une honnêteté déconcertante. Son ambition d’actrice, sa chasse à l’homme de sa vie et ses nombreux voyages font de ce récit, une histoire autant captivante que déroutante. Le malaise s’installe en nous, car qui n’a pas ou n’a pas déjà eu une certaine dépendance ? Une lecture inspirante et qui amène la douceur à l’homme en contradiction d’aujourd’hui. Un bouquin que j’ai dévoré en 2 jours. Au sujet de l’auteure Éliane Gagnon est avant tout actrice, auteure, scénariste et conférencière. Depuis qu’elle est sobre, elle parcourt le Québec et le web pour faire la promotion de la sobriété. Fondatrice du mouvement et du site web Soberlab, l’actrice s’investit de la mission de faire de la sobriété, un mode de vie. Quoi de mieux qu’elle pour nous convaincre des biens-faits ? Son bonheur contagieux donne le goût de faire partie de cette gang, non ? Pour rejoindre la communauté : Facebook : eliane.gagnon.90 Instagram : _elianegagnon_ Twitter : ellie__winn Site web : Soberla.ca Que penses-tu de la sobriété ? Bravo, Éliane, pour ton courage Alexandra
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Je me pose la question, est-ce superficiel d’être angoissée par le vieillissement ? Est-ce légitime de vivre des bouleversements lorsque nous voyons notre corps prendre de l’âge ?
C’est ce que je vis présentement. Je suis incapable d’avoir le même regard qu’avant sur moi. Pas que je ne me trouve pas jolie, mais j’ai, disons-le changer. Je sais que tu me diras que c’est tout à fait normal et que je dois l’accepter... Mais je crois que comme un deuil, je dois passer au travers certaines étapes avant de m’y rendre. Est-ce que vieillir est valorisée ? Que ce soit à la télé, au cinéma ou dans les magazines, les jeunes ont la cote. On nous montre une panoplie de publicité de crème anti-âge, de régime amaigrissant et de solutions miracles pour rester dans la fleur de l’âge. Alors lorsque j’ai constaté, un bon matin que j’avais des rides au visage et moins d’élasticité, j’ai paniqué.
Il s’est alors suivi toute une réflexion sur mon corps, ma peur de vieillir, ma vie et tout ce que j’en ai fait.
Pas mal toutes ces réponses, je te dirais. Alors, j’ai pris action. C’est pas vrai que j’allais me laisser détériorer sans rien faire, no way ! Je me suis procuré des crèmes, des sérums, des toniques hydratants, des huiles de visages, des crèmes contours des yeux ! Je dois “réparer” ça au plus vite ! Et j’ai commencé à l’aube de mes 40 ans, à prendre réellement soin de moi. À me regarder dans les yeux et à toucher ce visage qui peu à peu se transforme. À observer chaque trait, chaque pli comme si eux et moi avions à nous apprivoiser. Je ne peux changer ni le passé ni la génétique. J’ai par contre le pouvoir de changer mon discours intérieur. J’ai eu 43 ans. Les hormones et la périménaupose se montre le nez. Il y aura encore d’autres changements. C’est le cycle de la vie. Est-ce facile d’évoluer dans tout ce brouhaha ? NON Alors, qu’est-ce que j’attends pour me sacrer patience un peu ? Je le sais que dans le regard des autres, j’ai vieilli. On ne me regarde plus de la même façon. Mais l’important, c’est quoi au fond ? C’est de le faire le plus sereinement possible et avec de la bienveillance envers soi-même. |
Alexandra Loiselle-GouletT.E.S | Auteure | conférencière | Rédactrice Categories
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